mardi 28 mai 2019

Walter De Maria, sculpteur du tonnerre


Walter De Maria est un artiste américain du Land art né le 1er octobre 1935 à Albany en Californie et mort le 25 juillet 2013 à New York

L’œuvre la plus célèbre (et infiniment reproduite en cartes postales) de Walter De Maria est "The Lightning Field" qu’il a réalisée en 1977 et qu’on peut toujours visiter (il faut y passer une nuit dans un pavillon de rondins). Il avait choisi un paysage spectaculaire : un haut plateau désertique au sud-ouest du Nouveau-Mexique et il y avait planté 400 mâts pointus en acier inoxydable, selon un plan en grille sur une surface d’un kilomètre de long sur un mile (1,609 km) de large. Les mâts sont plantés de telle manière que leurs sommets sont alignés sur une même surface horizontale. Si vous êtes chanceux, vous verrez alors la nuit, les éclairs frapper les mâts et former une "danse" sublime.

Andy Goldsworthy, artiste du paysage

 Andy Goldsworthy est un artiste britannique, né dans le Cheshire le 26 juillet 1956, qui produit des sculptures intégrées à des sites spécifiques urbains ou naturels. Il est l'un des principaux artistes du Land art et utilise des objets naturels ou récupérés pour créer des sculptures éphémères ou permanentes faisant ressortir le caractère de leur environnement.

Andy Goldsworthy travaille généralement en plein air, avec des matériaux trouvés sur place, bien qu'il ait réalisé à l'occasion certaines œuvres à l'intérieur de bâtiments, musées ou galeries (par exemple, le mur d'argile à Digne). Il utilise quasi exclusivement des matériaux ou objets naturels (neige, glace, feuilles d'arbres, tiges, galets, fleurs, etc.) pour ses œuvres (à quelques exceptions près, comme par exemple le cairn édifié à partir de morceaux d'acier sur le site d'une ancienne mine).
Pour ses œuvres éphémères, Goldsworthy n'utilise généralement pas d'autres outils que ses propres mains et dents, des outils improvisés et éventuellement un opinel. Il lui est arrivé de faire appel à de la machinerie lourde ou légère pour réaliser des œuvres d'envergure et permanentes (notamment les cairns les plus grands ou des sculptures comme Roof, Stone River et Three Cairns, Moonlit Path et Chalk Stones). Pour la création de Roof, Goldsworthy a travaillé avec son assistant et cinq maçons qui se sont assurés que la structure puisse survivre au temps et à la nature.
À l'instar de nombreux artistes du Land art, Andy Goldsworthy considère ses œuvres comme de l'art éphémère, le temps de dégradation pouvant varier de quelques secondes à plusieurs années : sculptures de glace qui ne durent qu'une saison, sculptures de sable sur une plage disparaissant à la première marée, constructions de pierre ou de métal qui ne subissent qu'une entropie naturelle.
La photographie joue un rôle crucial dans son art. Goldsworthy conserve les traces de ses œuvres au moyen d'épreuves photographiques en couleur dont beaucoup sont accompagnées d'un titre sous forme de légende expliquant la genèse de l'œuvre. Selon ses propres termes, « chaque œuvre pousse, subsiste, se dégrade — composantes intégrales d'un cycle que le photographe montre à leur point culminant, balisant le moment où l'œuvre est la plus vivante. Il y a une intensité dans une œuvre à son sommet qui j'espère s'exprime dans l'image. L'évolution et le délabrement sont implicites. »
Son intention n'est pas « d'apposer sa marque » sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui, afin que ses créations manifestent, même brièvement, un contact en harmonie avec le monde naturel. Il s'intéresse particulièrement au temps tel qu'il est rendu manifeste par l'évolution de la nature. « Mouvement, changement, lumière, croissance et altération sont l'âme de la nature, les énergies que j'essaie de faire passer à travers mon travail »

Plus d'oeuvres d'Andy Goldsworthy : La boite verte


mardi 21 mai 2019

Cascade dorée, le piano du paysagiste


Composition au piano, rêveries dans les jardins de William Christie.


Cascade Dorée - Otus Scops


Pierre Rabhi en 2002

 



Candidat à la présidence

En 2002, Pierre Rabhi se présente à l'élection présidentielle : "On m'a mis la pression parce que moi, je ne voulais pas y aller".

Il accepte pour introduire dans sa campagne des idées importantes :
- le féminin au cœur du changement
- l'agriculture écologique
- éduquer les enfants dans la réciprocité et la solidarité plutôt que dans la compétitivité

En savoir plus sur Pierre Rabhi. (Article de France Inter)

Le Jardin en Mouvement


Le Jardin en Mouvement s’inspire de la friche : espace de vie laissé au libre développement des espèces qui s’y installent.




Dans ce genre d’espace les énergies en présence –croissances, luttes, déplacements, échanges- ne rencontrent pas les obstacles ordinairement dressés pour contraindre la nature à la gèomètrie , à la propreté ou à toute autre principe culturel privilégiant l’aspect. Elles rencontrent le jardinier qui tente de les infléchir pour les tourner à son meilleur usage sans en altérer la richesse. « Faire le plus possible avec, le moins possible contre » résume la position du jardinier du Jardin en Mouvement.

Comme tous les espaces animés d’êtres vivants –plantes, animaux, humains- le Jardin en Mouvement se trouve soumis à l’évolution résultant de leur interaction dans le temps. Ici, la tâche du jardinier revient à interpréter ces interactions pour décider quel genre de « jardinage » il va entreprendre. Quelle balance entre l’ombre et la lumière, quel arbitrage entre les espèces en présence, l’objectif étant de :

- maintenir et accroître la diversité biologique, source d’étonnement, garantie du futur. Pour cela il faut
- maintenir et accroître la qualité biologique des substrats : eau, terre, air
- intervenir avec la plus grande économie de moyens, limitant les intrants, les dépenses d’eau, le passage des machines …

Cet état d’esprit conduit le jardinier à observer plus et jardiner moins. A mieux connaître les espèces et leurs comportements pour mieux exploiter leurs capacités naturelles sans dépense excessive d’ « énergie contraire » e t de temps.

Dans cette dynamique de gestion, l’une des manifestations les plus remarquables du Jardin en Mouvement vient du déplacement physique des espèces sur le terrain.

Ce déplacement rapide et spectaculaire concerne les espèces herbacées à cycle court –annuelles, bisannuelles (coquelicots, bleuets, nielles, nigelles, digitales, molènes, résédas etc …)- qui disparaissent sitôt leurs graines formées. Elles réapparaissent à la faveur des accidents du terrain –sols retournés- partout là où les graines, disseminées par le vent, les animaux et les humains, parviennent à germer.

Le Jardin en Mouvement tire son nom du mouvemnt physique des espèces végétales sur le terrain, que le jardinier interprète à sa guise. Des fleurs venant à germer dans un passage mettent le jardiner devant le choix de savoir s’il veut conserver le passage ou conserver les fleurs. Le Jardin en Mouvement préconise de conserver les espèces ayant décidé du choix de leur emplacement.

Ces principes bouleversent la conception formelle du jardin qui, ici, se trouve entièrement remise entre les mains du jardinier. Le dessin du jardin, changeant au fil du temps, dépend de celui qui entretient, il ne résulte pas d’une conception d’atelier sur les tables à dessin.

Ce mode de gestion, donc de conception, élaboré à partir du jardin de la Vallée, puis théorisé et élargi à tous les espaces et toutes les échelles, s’est exporté dans les villes en France mais aussi à l’étranger, parfois en se référant au terme générique de « gestion différenciée », parfois en se référant au terme spécifique de « Jardin en Mouvement » décrit pour la première fois en 1984 dans un article paru sous le titre « La friche apprivoisée » puis en 1991 sous son titre définitif aux éditions Sens et Tonka.

Qui est Gilles Clément ?

Le Jardin Vivrier de Boisbonne


Chorème explicatif du contexte géographique du jardin vivrier de Boisbonne.

La chantrerie :

Voir chorème

Définition chorème


Le Jardin Extraordinaire se dévoile




Voir le site

Une cascade de 25m, un escalier à flanc de falaise, sept belvédères en surplomb d’un site à couper le souffle… Les premiers éléments du Jardin extraordinaire ont été dévoilés à la carrière Miséry de Chantenay.

Cascade et plantes géantes

D’un coût total de 1,5 M€ HT, le Jardin extraordinaire – dont le nom définitif fera l’objet d’une consultation des habitants – sera totalement ouvert, gratuit, accessible et sécurisé. Plus de 200 espèces végétales y seront plantées et bénéficieront du micro-climat de la carrière, abritée du vent et exposée plein sud.


L’élément le plus spectaculaire ? Une cascade de 25 mètres de haut, qui déferlera entre les lierres. Des plantes d’eau géantes, des bananiers, végétaux à larges feuilles, voire des fougères arborescentes participeront à créer une ambiance où le visiteur expérimentera le «hors norme, le hors d’échelle, comme chez Jules Verne», explique Romaric Perrocheau, du Service des espaces verts de la Ville de Nantes (SEVE).


Dans la partie est sera aménagé le futur mur d’escalade, avec 30 voies réparties en quatre secteurs de difficultés variables, allant de l'initiation aux niveaux plus techniques.